Merveilles de Femme

Histoires africaines

BAYE ET MARIAMA

BAYE REK (1) : L’APÉRO…

• Mayadidi : prête à me confier tes secrets les plus coquins, jeune femme ?
• Yama : yaw yangui nonou rek, le truc c’est que je ne peux rien te refuser !!
• Mayadidi : alors, c’est parti !!! Tout d’abord chérie baye Demba, comment tu supportes ses longs voyages ?
• Mariama : on fait comme on peut ma chérie! Bien qu’il soit compliqué pour deux personnes qui s’aiment d’être séparés durant une période, cela ne signifie en rien la fin du monde. Du coup, je me réjouis té di santeu yAllah d’avoir dans ma vie ce que de millions de personnes sont à la recherche : de l’Amour. Heureusement que je suis pas mal occupée en journée par mon travail, je suis administratrice de banque de données dans une banque de la place. Mais le soir, tchieye le soir, seule dans notre lit, je ressens son absence comme un coup de poing à mon estomac. Durant ces moments de manque intense, j’ai plus que jamais envie de l’embrasser de l’enlacer de l’avoir au creux de moi. Alors je m’allonge et je l’appelle au téléphone. Je ferme les yeux et quand il décroche et commence à me parler je ferme les yeux et le visualise comme s’il était prêt de moi. Même quand il est aux States et que c’est durant ses heures de travail il décroche car il sait que je ne l’appelle que quand le manque de lui devient quasi insupportable. Et comme on est souvent sur la même longueur d’onde, le manque affectif intense qu’on ressent est réciproque, donc on n’a pas le stress d’étouffer l’autre. Et quand je ne veux vraiment pas le déranger quand je suis sûre qu’il est très occupé, je prends mon mal en patience et je prépare son retour. C’est ma stratégie. A chaque fois que son absence commence à peser dans mon esprit, je commence à peaufiner mes plans, sur comment je vais m’occuper de lui à son retour.
• Mayadidi : en parlant de retour, raconte-nous celui qui t’a le plus marquée depuis que vous êtes mariés
• Yama : tous ces retours sont explosifs mdrr ! mais je vais vous raconter un très particulier…

« Après 2 mois à New York, Baye Demba était rentré un vendredi vers 19h et pour tout vous dire instant yoyou mangui khogne ba fébarr (j’étais super en manque). C’était son plus long séjour en dehors du pays depuis notre mariage, et il m’avait atrocement manqué. Dès qu’il a posé ses bagages, ma belle-mère est montée dans notre appartement, pour soi-disant namantikou avec son fils cheri. Bilaye mére bi, comme sama woudiou. Elle a pris son temps, wakh wakh djoudoule diékh, alors que mane mangui yakamti mou dém bama ame béneu danou, un namantikou dans les normes (elle prit son temps pour discuter alors que j’avais hâte qu’elle quitte notre chambre pour pouvoir profiter de mon homme). Après son départ, j’attrapai Demba par le col de sa chemise et l’entraînai vers le lit. J’y basculai avec lui et me mis à l’embrasser. Il avait un goût si familier et je le désirais tant que mon cœur battait la chamade. D’eux-mêmes, mes doigts commencèrent à ouvrir sa chemise. Mais alors que j’en étais au troisième bouton, Il me retint.
• Je crains qu’on ne puisse prendre le dessert avant le repas bb.
• Hein ?
• Tu as oublié qu’on doit aller au dîner de Bara.
Il me fallut quelques instants pour me rappeler que son meilleur ami nous avait invités à dîner. Je me laissai tomber dans les oreillers avec un gémissement de déception. Il avait raison. On pouvait difficilement ne pas y aller. Mais là, le voir comme ça et ne pas le toucher était trop dur. J’étais en train d’essayer de digérer ma frustration quand je sentis la main de mon mari se glissait entre mes jambes. Je me redressai. Il souriait d’un air coquin.
• Ça ne veut pas dire que kéneu waroule ndiogonale…(qu’on ne peut pas prendre l’apéro)
Il se pencha aussitôt en avant et posa ses lèvres sur mon sein droit. Son souffle chaud traversait la fine étoffe de ma chemise. Aussitôt, mon téton se dressa, durcit, et Demba le prit dans sa bouche, puis se mit à l’aspirer doucement. Dans le même temps, sa main remontait lentement, frôlant la peau sensible et l’intérieur de mes cuisses. Comment faisait-il ? Aucune idée, mais quelques caresses suffisaient pour que je m’enflamme, que je souhaite ses mains partout sur mon corps. Il releva la tête et planta son regard dans le mien, attentif aux expressions de mon visage tandis qu’il atteignait son but et que ses doigts commençaient à frotter le tissu humide de ma culotte. J’écartai les jambes, prête à l’accueillir. Une réaction impudique, mais je voulais qu’il me touche. J’en avais besoin. Mon corps savait que Demba était son maitre, celui qui me faisait atteindre les cimes du plaisir , ohhhh namoone na liiiii
• Bébeeeeeeeee
• Li ngua beugeu malakoye diokh (il n’y a que moi qui te donne ce qu’il te faut)
• Yaw rek, yaw késsé (seulement toi)
Il avait l’air satisfait, mais je n’en pris conscience que fugitivement : son pouce s’était mis à dessiner des cercles sur mon petit bouton d’amour. Ma culotte empêchait un contact direct, pourtant un délicieux frisson me parcourut. Je me cambrai en gémissant pour aller à la rencontre de sa main. Je voulais qu’il accentue la pression, mais il fit encore mieux : il attrapa ma culotte et me l’ôta, puis la jeta négligemment au bas du lit. Il abaissa la tête et ses lèvres chaudes revinrent entourer mon mamelon. Mon bas-ventre se contracta, je mouillai de plus belle. Brûlant d’impatience qu’il recommence à me caresser, je saisis sa main pour la guider entre mes jambes. Seulement, il se déroba. Je craignis qu’il n’ait changé d’avis mais il remonta complètement ma jupe, une lueur prometteuse dans le regard, puis écarta mes jambes encore plus. Je m’appuyai sur mes coudes et baissai les yeux. La vue de mes jambes largement ouvertes et de mon sexe nu m’enivra de désir. J’étais entièrement livrée à mon homme : il avait glissé ses mains sous mes fesses et ses bras tenaient fermement le haut de mes cuisses, m’empêchant de bouger. Sa bouche n’était qu’à quelques centimètres de ma foufoune, si près que j’y sentais son souffle. Tremblante d’excitation, je mordais ma lèvre inférieure, attendant qu’il me touche. Mais il se contentait de me fixer, faisant s’éterniser le moment pour accroître la tension. Il se pencha enfin en avant et effleura ma perle palpitante de la pointe de sa langue, puis le lécha doucement.
• Ooohhh putain bébé !!
Je me laissai retomber dans les coussins avec un long gémissement.

Demba fit monter peu à peu mon plaisir et ne cessa que quand, il fut sûr qu’un long orgasme m’avait terrassée.  Frissonnant sans retenue, gémissante, je resserrai mes jambes autour de sa tête qui continuait à me titiller, jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Épuisée, je me laissai retomber sur le matelas, trop faible pour lever la tête ou refermer les jambes. Alors seulement, Demba me libéra. Il se coucha près de moi, m’attira contre lui et m’embrassa. Je me goûtai sur ses lèvres et un dernier frisson s’empara de moi. Je laissai échapper un profond soupir.
• Bébé c’était…
• … niogonale bi kassé (seulement l’apéro), compléta-t-il, une lueur satisfaite dans les yeux. Il se leva et disparut dans la salle de bains. Je restai étendue sur le lit en souriant
Aye bi ndiogonale, sou réére bi gneuwer khamone nani damaye déé rek !!!! wayé aka mako yakamtiwone. (un apéro explosif javais hâte de goûter au dîner hein) »

• Mayadidi : Aye yama, yakhou ngua !! (tu es dévergondée, petite)
• Yama : Ma taye la wakh mdrr. (c’est pas interdit)
• Mayadidi : mais dis-moi tu sembles adorer le cunni, et si Baye n’avait pas été doué ou qu’il n’aimait pas faire ça genre dafa sékhlou, noye def ?
• Yama : tu sais maya, l’amour c’est une question de sensation, si j’aime ça c’est parce que mon mari me l’a fait aimer. Le cunnilingus est très particulier, et si tu tombes sur un homme qui le fait mal, il y a de quoi te dégoûter de ça à vie. S’il n’avait pas aimé le faire, il aurait trouvé autre chose pour me faire plaisir, et je m’en serais contentée. Sékhlou nak laye bagna dégueu, c’est « on aime » ou « on n’aime pas », mais sékhlou amoule si amour. Faire l’amour c’est sain mais c’est degueulasse, bilaye ! regarde les mélanges de salive (baiser), ce liquide visqueux qui quitte un corps pour aller vers un autre (sperme). Ce n’est pas pour rien que so parrer wara sanguou sétt pour séllale (apres l’amour, il faut faire les grandes ablutions)!!!! Et tu entends le bruit que ça fait quand vous vous emboîtez, ça fait POTCH POTCH POTCH !! C’est gluant, il y en a partout ! gnakanter bi nak, vous êtes trempés de sueur l’un comme l’autre ! Amoule dara lou propre mais akaaa nékhhhh (c’est tellement bon). si moment bi laye yam so parer sanguou ba sétt dokh sa dokh yallah contane validé, soussi dome amer mou barkel, (c’est sur le moment, c’est intense vous vous faites du bien, Dieu est content tout le monde est content)
• Mayadidi : dégueutina degueu, Right ! légui si nous revenions à son fameux retour très particulier…kou ndiogonnale khana dingua réére, est ce qu’il y a eu un dîner après l’apéro?
• Mariama : évidemment, réére bou meute réére sakh…

« …vers 20H45, on était chez Bara. Il y’avait tout leur groupe d’amis. L’ambiance semblait top pourtant mais pour mane, jamais un dîner ne m’a paru aussi morne et insipide, walaye j’avais juste envie d’avancer le temps et pouvoir rentrer chez moi. Mon sourire était crispé, mais j’arrivais à donner le change ! Conscient de mon état d’extrême désir pour lui, Baye Demba me titillait avec des regards langoureux, des caresses légères sur la main, parfois sur le bas du dos et quand il était sûr que personne ne nous regardait il effleurait mes seins où me touchait les fesses. J’étais tellement mouillée qu’on aurait dit qu’on m’avait versé de l’eau dans ma culotte. Et il suffisait que je repense à mon ndiogonnal (apéro) pour carrément avoir un nouvel orgasme dans ma tête. J’étais foutue et je le savais, mais je me disais « patience ma fille dès qu’on arrive à la maison tu le violes ». Il se moquait de moi mais je savais qu’il n’en menait pas large, il avait autant envie de moi que moi de lui. Je savais reconnaître le désir dans ses yeux et là il suffisait que je le regarde en me mordillant la lèvre inférieure pour que je vois ses yeux s’écarquiller et son sourcil droit monter et descendre. C’était son « tic sexuel ». Dès que j’ai commencé à jouer son propre jeu, il s’est calmé illico ! digno réér ba parer rek il prit congé auprès de Bara, prétextant la fatigue du voyage. GNAW !!!! Je les ai laissés se chambrer dans le salon le temps d’aller faire un bisou à Fama, la niaréle de Bara, qui préparait le dessert dans la cuisine. On quitta l’appartement juste après.

Le bonheur d’avoir des vitres teintées !!! ohhh ! il a suffi qu’on entre dans la voiture, qu’il verrouille les portes, qu’il m’attirait dans ses bras comme un lion affamé, me faisant m’asseoir sur lui en califourchon. Ses lèvres touchèrent les miennes et il se mit à m’embrasser. Mon corps se livrait totalement à lui, il voulait ce plaisir que seul Baye Demba pouvait m’offrir. Soudain, plus rien d’autre ne compta. L’excitation m’envahit avec une telle violence que je me mis à trembler. J’attirais son corps contre le mien, je voulais que rien ne nous sépare. Son baiser se fit plus profond, déclenchant des fourmillements sur tout mon corps. Plus je le touchais et le goûtais, plus je brûlais du désir de l’avoir au creux de moi. Ses lèvres dévoraient ma bouche et ses doigts se promenaient partout sur mon corps. Je me cramponnais à lui comme une noyée, perdue sans ses caresses. Ses mains se glissèrent sous ma robe et pétrirent mes fesses, caressèrent mes cuisses. Je sentais sa queue durcir entre mes jambes et je me mis à me frotter contre lui de manière dévergondée, à l’exciter jusqu’à ce qu’il libère mes lèvres pour pousser un gémissement de plaisir. Ses mains vinrent enserrer mes seins lourds. Il baissa la tête et embrassa leur naissance. J’attendais qu’il écarte le tissu de mon décolleté et poussais un halètement lorsqu’il libéra ma poitrine de mon soutien-gorge.
• Putain, tes seins vont me tuer, dit-il d’une voix rauque.
Il enfouit le visage entre eux, tandis que ses doigts tiraient sur mes mamelons dressés. Sentant que je frissonnais, il releva la tête et sourit.
• Boy yaw yakoungua ! t’es vraiment dévergondée
• Dou yama yakheu ! thiaga bi ! c’est de ta faute non?! gros pervers!
• pfff
Il se pencha en avant, ses lèvres chaudes se refermant autour d’un de mes mamelons. Il se mit à le sucer et je sentis mon bas-ventre se tendre. Oubliant tout, je poussai un gémissement bruyant. La tête renversée en arrière, je le tenais serré contre moi pour qu’il n’arrête pas. Visiblement, il n’en avait pas l’intention : sa langue se mit à dessiner des cercles autour de mon téton. Il continuait à le sucer, impitoyable. Lorsque sa main remonta vers l’intérieur de mes cuisses, je soulevai instinctivement les fesses pour qu’il ait accès au centre de mon plaisir. Sans cesser de sucer et de lécher mes seins, il écarta le tissu de ma culotte et introduisit deux doigts à la fois dans ma fente humide. Je m’empalai sur sa main avec un soupir. Ses doigts commencèrent à aller et venir en moi et je me mis à me balancer pour aller à leur rencontre, à me frotter contre lui. Une sensation dingue… Sans même toucher mon clitoris, il me stimulait d’une façon incroyable en aspirant mes mamelons au même rythme lent et obsédant que ses doigts, un rythme que je suivais malgré moi. Tout en me retenant à ses épaules, je bougeais les hanches de plus en plus frénétiquement et il augmenta la cadence de ses doigts. Mes tétons étaient si irrités qu’ils me faisaient mal, j’avais peur de ne plus pouvoir le supporter. À bout de souffle, je le lui avouai. Au lieu de s’arrêter, il se mit à les mordiller.
• Dembaaaa !
Devant mon gémissement impuissant, il releva la tête et sourit. Je plongeai mon regard dans le sien.
• Dangua beuggeu ma bayi (tu veux que j’arretes), t’es sûre ? chuchota-t-il sa voix vibrant de désir. Tu es tellement chaude, onctueuse ! kateu le rek la beuggueu (j’ai envie de te baiser très fort).
Il abaissa de nouveau la tête et se remit à aspirer mes mamelons brûlants, tout en pressant le pouce contre mon clitoris et en le massant. La tension dans mon bas-ventre céda brusquement la place à un puissant orgasme dont la violence me surprit. Des tremblements incontrôlés me saisirent tandis que mon sexe se contractait convulsivement autour de ses doigts. Je geignais faiblement. Finalement, je m’affaissais en avant et posais le front contre son épaule. Une fois capable de respirer plus calmement, je sentis qu’il se retirait et mes doigts se dirigèrent instinctivement vers la ceinture de son pantalon. Je tenais à lui rendre la pareille, mais il me retint.
• Non
• Non ???
• Plus tard.
Il me fit descendre de ses genoux et me remit tranquillement sur le siège passager. L’esprit encore embrumé, je le vis sortir un kleenex de la boite à gant et s’essuyer la main. Puis, il rajusta avec adresse mon soutien-gorge et ma robe.
• T’es sérieux, han Baye Demba Bocar ???On ne va pas plus loin ? demandai-je, très énervée.
• Honey, tu sais que je ne fais jamais l’amour dans ma voiture…
Il posa ses mains sur le volant et je remarquai enfin qu’elles tremblaient d’excitation. Pour le calmer, je posai ma main sur sa cuisse et il sursauta.
• Héy ne me touche surtout pas pour le moment ! moytouma ! bon on y va.
Il conduisit comme un malade, lol ! Kom kouma doore laye bagne, je restais sage dans mon coin ! quinze minutes plus tard, on était à la maison. Il faisait 22H, et mes beaux-parents étaient encore au salon en train de regarder la télé. Demba ne traina pas et monta directement chez nous après un bonsoir expéditif. Mais moi, Papa me retint un peu pour parler de la réunion avec les anciens footballeurs de Djaraf club ou il devait se rendre avec mon père. Mais le cri de Demba provenant d’en haut, nous surprit tous
• Mariamaaaaa !
• Dawale gaw bala mougno doore (va repondre vite avant qu’on nous frappe) rigola ma belle-mère. Boy même mère bi, elle l’avait cramé.
• Bonne nuit tout le monde dis-je avant de détaler à grande vitesse
Mon cœur battait la chamade. Dès que j’entrai dans la chambre, il me fixa furieux.
• Lo done déf, tu faisais quoi ?
• Bb papa moma done expliquer séne reunion demain bi. Dangua mérr ? (t’es faché)
Il ne répondit pas ! je m’avançai jusqu’à lui. J’ôtai sa chemise de son pantalon et la déboutonnai pour explorer sa peau de mes lèvres, le goûter. Mais il me poussa contre la porte, se remit à m’embrasser sur la bouche et remonta ma robe.
• Il faut surtout que tu n’oublies pas que tu es à moi. Tu ne dois être qu’à ma disposition surtout quand j’ai besoin de toi
• Yama mome sakh sow poulo diéri, wakhma lo beugue rek ma défale lako ! lo nammeu ?
• Yaw
Ses doigts écartèrent mon string, déchirèrent la mince étoffe et m’en libérèrent, puis la jetèrent par terre. Il s’agenouilla ensuite devant moi et entoura mes hanches de ses mains.
• Lève la jambe et pose-la sur mon épaule.
Tremblante, je relevai ma robe encore plus pour être plus libre de mes mouvements, puis j’obéis, avec un sentiment proche de l’euphorie. Sa bouche s’approcha de ma foufoune et lorsque je sentis son souffle sur mes lèvres, j’appuyai la tête contre la porte. Demba glissa sa langue dans ma fente chaude, effleurant mon clitoris. Plus moyen de réfléchir.
• Bééééébéééé !
Je posai mes mains sur sa tête, incapable de contrôler le désir qui montait encore dans mon bas-ventre et me faisait mouiller. Il était si habile avec sa langue et ses doigts, et ça m’excitait terriblement, mais cette fois, je voulais jouir en le sentant en moi. Je me dégageai et le fis remonter vers moi, j’embrassai ses lèvres. Sans m’écarter, j’ouvris sa ceinture puis sa braguette, je descendis son pantalon et libérai son sexe qui se pressa contre mon ventre.
• Je te veux, haletai-je contre ses lèvres. Prends-moi. Ici. Tout de suite
Avide de le toucher, je commençai à caresser son torse et son ventre, puis descendit vers son bas-ventre. Ma main se referma autour de son sexe immense fièrement dressé, et il haleta. Le regard brûlant qu’il me jeta, fit se contracter délicieusement les muscles de mon vagin. Je plantai mes yeux dans les siens, fière de pouvoir l’exciter à ce point, d’avoir autant de pouvoir sur lui. J’avais besoin de cette satisfaction sexuelle qu’il était le seul à pouvoir m’apporter. Je sentais son membre dur cognait contre mon ventre.
• Kateu meu bébé, comme tu m’as promis sankeu, chuchotai-je à son oreille. Fais de moi ce que tu veux.
Un frisson le parcourut. L’expression de son regard changea, se fit plus sauvage, indomptable. Il mit ses mains sous mes fesses et me souleva jambes écartées, il fit glisser son membre dur en moi dans le même mouvement. Les bras passés autour de son cou, les jambes enroulées autour de ses hanches, je me mis à gémir. Baye Demba me fit remonter un peu contre la porte et m’abaissa à nouveau sur son sexe. Il s’enfonça en moi profondément.
• À nous deux, murmura-t-il avant de m’embrasser.
Il commença à aller et venir en moi, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, et de plus en plus violemment. Il libéra mes lèvres et je vis une expression sauvage sur son visage. Comme enivré, il ne se contrôlait plus, me pilonnait et gémissait à chacun de ses coups de boutoir. C’était parfois même un peu douloureux mais c’était une douleur voluptueuse. Je savourais le fait qu’il avait perdu toute maîtrise de lui-même, j’accompagnais tous ses mouvements.
• Baise-moi papa chérie, ak sa coye bou nékh chuchotai-je à son oreille.
Je fus récompensée par un grognement rauque. Ça devait être un spectacle dingue de voir baye demba si calme, discret et presque timide, me prendre comme ça contre la porte de notre chambre !!! Je me concentrais sur les tremblements qui s’étaient éveillés en moi, toujours plus impérieux, impossible à réprimer. Brusquement, il donna encore un coup brusque et poussa un cri de jouissance. Je sentis qu’il frissonnait et que son membre vibrait en moi, une sensation qui précipita mon propre orgasme, si puissant que je crus m’évanouir. Mon sexe se contractait autour de lui comme s’il voulait ne jamais le laisser partir, tandis qu’il continuait à aller et venir brutalement et à se répandre chaudement en moi.
• Yamaaaa, haleta-t-il.
Il frissonnait toujours et de nouvelles vagues de plaisir me submergeaient. Il nous fallut de longues minutes pour nous apaiser. Finalement, il releva la tête et me regarda avec un regard voilé. Visiblement, lui aussi avait du mal à reprendre pied.
• Bébé tu vas me tuer. Ça, déclara-t-il, le souffle court, c’était plus que génial. Je t’aime
Il m’embrassa tendrement et je sentis des papillons dans mon ventre : mon gros orgueilleux de mari disait rarement « je t’aime ». Ensuite, sans se retirer de moi, il tituba jusqu’au lit ou l’on s’écroula scotchés, collés, imbriqués… »

• Mayadidi : Liii si réére ! séne retrouvaille intense neu, ba dineu ame dessert rek
• Yama : bagnaka ! en plus mou né ma koye ress !! je devais m’en charger du dessert
• Mayadidi : yaw ? tu n’étais pas encore KO kone ?
• Yama : mane rek si khalé bou nope dieukeureume, khamngua ni doumeu bayi dara mou seddeu ! je ne recule devant rien, s’il s’agit de faire plaisir à mon homme, j’étais au taquet.
• Mayadidi : Nganéma? aytia boke na si dale gaw, vas y raconte vite
• Yama : chééé je continue la prochaine fois, légui baye watieu, té yaw khamngua souffi néker lépeu laye off ! Baye va bientôt rentrer du boulot et quand il est là plus rien d’autre ne compte.
• Mayadidi : ok ça marche mais j’attends la suite avec impatience, hein !
• Yama : t’inquiète la suite moye dakheu !

8 réflexions sur “BAYE REK (1) : L’APÉRO…

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