ABS1 Partie 01
Cheikh Ahmad Tidiane Bathily
Je suis dans de beaux draps ma femme est en train de frapper à la porte de ma chambre et je suis en train de sauter une prostituée que je viens de rencontrer devant mon immeuble alors que je devais aller au bureau. Elle va me tuer c’est certain… mais bon mane douma ragual je vais assumer ! Tout le monde sait que je ne suis pas un saint, ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans cette situation.
Je me lève et demande à la pute là de se rhabiller.
– Prépares-toi à courir parce qu’elle ne va pas te rater et je suppose que c’est les risques du métier ? Dis-je en portant mon pantalon
– Et si elle me blesse ? Questionna-t-elle, vulgaire
– Ça ce n’est pas mon problème ! Je t’ai payé assez non ? Maintenant prépares-toi à dégager !
J’ouvre la porte et la furie qui me sers de femme saute sur moi pendant que la pute sort en courant.
-Yaw Cheikh ngani do changer ? Qu’est-ce qui te manque Cheikh ? Putain mais yaw vrai doméram nga, khathie !
– Hey tu m’insultes encore je te tue ici et tout de suite ! Lanela ? Si tu peux supporter mon infidélité tu supportes sinon tu fous le camp de ma maison ! Criai-je enlevant sa main de mon col
– Tu n’es qu’un sale traître ! Je vais t’attaquer en justice et je vais te prendre toute ta fortune, tu verras !
– Tu ne toucheras rien ! Tu veux que je te répudie wala dangay tokk mougne ? (où tu vas supporter)
– Tu n’es qu’un imbécile !
– Bon, je te libère 3 fois ! Je ne supporte pas une femme qui ne respecte pas son mari !
Je voulais juste me débarrasser d’elle, y en a marre d’elle !
– Et toi tu me respectes ? C’est la troisième fois en cinq mois de mariage que je trouve avec une fille et tu me dis que je ne te respecte pas Cheikh ?
– Tu savais que je ne suis pas un homme fidèle et pourtant tu t’es mariée avec moi parce que je suis riche, beau et célèbre. Je ne suis pas un homme à une femme ! Bon je vais prendre une douche et n’oublies pas que je t’ai répudié alors… tu sais ce qui te restes à faire mon ex.
Je la laisse planter dans la chambre et je pars prendre ma douche.
Vous vous dites sûrement que je suis un sans coeur, oui je l’assume mais ma troisième épouse est une vraie garce !
Oui vous avez bien entendu, c’est mon troisième mariage et les deux aussi ont fini comme celui-là. Infidélité comme motif de divorce.
Ma première épouse était un ange, ndeysane. Mais elle était trop jalouse, collante, étouffante et trop parfaite, je m’en suis lassé très vite. Elle est partie à la minute où elle m’a trouvé en train de sauter ma secrétaire dans mon bureau.
La deuxième, une nympho et je ne pouvais pas la supporter, j’ai fini par la répudier quand je l’ai surprise avec mon chauffeur sur notre lit. Oui, l’arroseur arrosé, je sais. Une manière très simple de la répudier sans attirer les foudres de maman
Et vous connaissez déjà la dernière. Elle, je l’ai gardé parce que ma mère en avait assez de mes divorces et les scandales dans la presse mais bon… elle va en parler une semaine et c’est fini, elle va oublier.
Je sors et trouve ‘’ma futur ex’’ en train de ranger ses valises
– J’ai appelé mes parents et ils sont déjà en route, fit-elle essuyant ses larmes
– Pour ?
– Que tu leurs dises que tu m’as répudiée ! Je vais leur dire que je t’ai trouvé avec une femme dans notre lit !
Je hausse les épaules avec mon plus grand sourire
– Ça ils le savaient quand ils me donnaient ta main alors je ne m’inquiète pas pour ça ! Répondis-je me dirigeant vers le dressing
Je ne me soucie pas de ce que les autres pensent de moi. J’en ai que faire des ‘’qu’en dira-t-on’’ !
Une heure après je retrouve mes beaux-parents dans le salon et à ma grande surprise maman était là et ma deuxième maman, maman Amy.
– Maman tu es là ?
– Ne me dis surtout pas Maman, yaw cheikh kagne ngay am diom ?
– Maman…
– Tu te tais j’ai dit ! Tu vas reprendre ton épouse et que personne ne nous entende, pécheur ! Cria-t-elle dans tous ses états
La reprendre ?
– Man c’est impossible, je l’ai répudié 3 fois !
– Yaw ngani do diok ci dima tekk gathié ? (Tu dis que tu n’arrêteras jamais de me foutre la honte ?)
– Maaaan
– Doyna ! (Assez) je ne veux plus t’entendre ! Je veux que tu lui donnes un appartement où elle pourra vivre et de l’argent pour qu’elle puisse continuer de vivre aisément ! Dit- elle
– Si ça peut te calmer, je le ferais mais pas pour elle parce qu’elle ne le mérite pas !
– On t’a donné une fille de bonne famille elle ne mérite pas que tu l’as répudie comme ça ! Pesta mon beau-père
– Une fille de bonne famille qui n’était pas vierge le soir de sa nuit de noce !
– Cheikh ! Feula Ma Amy, depuis quand tu es impoli ?
– Je ne dis que ce qui en est ! Les filles de bonne famille restent vierges jusqu’au mariage !
– Alima tu n’étais pas vierge ? Questionna sa mère choquée par mes propos
– C’est lui qui m’a pris mon innocence maman ! Mentit-elle, je ne l’ai pas connu vierge même si je la connaissais bien avant le mariage ?
– Tu mens Alima ! Je ne veux pas revenir sur ça, je te donne dix millions et un appartement à Keur Massar
– Lane je veux un appartement ici aux Almadies comme tes autres épouses…
– C’est ça ou rien Alima !
– Allons-y, dit le père en se levant avant d’être suivi par son épouse
– Yalnala sama akh dall Cheikh !
– Je ne te dois rien Alima, nous sommes tous les deux adultères alors je ne te dois absolument rien du tout !
Elle sort en forçant les pleurs sous les regards peinés des mamans
– Cheikh tu ne crains pas Dieu ? Cheikh tu appris ta religion, tu comprends très bien le Coran, tu as fait les plus grandes universités islamiques et pourtant tu ne crains pas Allah ? Cheikh tu as trente ans et tu ne fais que des bêtises ! Cheikh tu veux me tuer, tu veux ma mort sur ta conscience ? Cheikh bayi ndialo gui dinga lakk déh (Arrêtes d’être infidèle, tu risques de te brûler) dit ma mère
– Crains Dieu ! Cheikh tu risques de finir mal avec cette vie que tu mènes.
– Ma Amy ce n’est pas de ma faute si les filles courent derrière moi ! Sama yaye moko ligeye (C’est le travail de ma mère, comme pour dire que la maman a supporté dans son ménage)
– Somako wakhaté ma dague sa lou bonne ! (Si tu me le redis, je te fais ta fête) Ça c’est mon travail ? C’est un fils adultère qui ne veut pas grandir que j’ai récolté pendant 40 années de mariage où j’ai supporté dans mon ménage ? C’est toi un gamin irresponsable mon gain ! Malheur à moi si j’ai un jour fait du tort à ton père pour que Dieu me récompense d’un fils pareil ! Si je pouvais t’effacer de la liste de mes enfants je l’aurai fait mais hélas tu es sorti de mes entrailles, je ne peux que te supporter même si tu me fous la honte chaque jour depuis tes 15 ans !
Je baisse la tête, honteux. Je sais que maman souffre de mes écarts de conduites mais je ne peux pas débarrasser de ce sale comportement. Je saute sur tout ce qui porte une jupe alors que je sais parfaitement que c’est grand péché. C’est un vice dont j’ai du mal à me défaire.
– Mon fils essaies de changer c’est mieux sinon tu vas te détruire tout seul, conseilla maman Amy
– D’accord maman. Comment va Abdul ?
– Bien mon fils, il est en voyage avec sa famille mais ils vont bientôt rentrer. Bon on va partir…
– Maman je suis désolée, soufflai-je abattu de voir maman dans cet état
– Change sinon tu vas perdre cette richesse et cette beauté dont tu es tellement fier. L’adultère est un très grand péché. Repens-toi mon fils avant que ça ne soit trop tard
Elles se lèvent et prennent congé. La bonne entre dans le salon pour débarrasser. Qu’elle est bonne cette fille mais elle semble tellement coincée, pas mon genre. Merci
– Hey, c’est vous qui avez dit à madame que je suis avec une femme ? Questionnai-je la faisant sursauter
– Je ne me mêle pas de ce qui ne me regarde pas patron et ça vous devez le savoir ! Cracha-t-elle hautaine
– Je n’en sais rien ! On était que deux dans cette maison alors c’est forcément toi petite menteuse !
– Menteur vous-même ! Cria-t-elle
– Mais tu es folle ? Tu oses me crier dessus alors que je te paie tous les mois crève la faim !
– Si je suis une crève la faim vous vous êtes un sale gamin, infidèle et un adultère condamné !
Elle a osé ! Elle a osé, alors qu’aucun de mes employés n’a jamais osé me parler comme elle vient de la faire.
– Tu viens de signer ton arrêt de mort, mal baisée. C’est parce que je ne te regarde pas ou que je ne te baise pas que tu es si en colère contre moi ? Tu es frustrée ? On peut réparer ça si tu veux poulette…
– Vulgaire prétentieux ! Tu crois que je mérite un adultère comme toi ? Je suis une fille de bonne famille qui n’a jamais été souillé ! Tu ne connaîtras jamais de ta vie une fille comme moi. Je suis pieuse et pudique alors non, je ne veux pas d’un sale porc comme toi ! Tu es répugnant cher patron
Aïe, j’avoue qu’elle m’a blessée. Quelle prétentieuse cette coincée.
– Ah oui ? Tu crois que tu mérites mieux que moi et que tu es mieux que moi ?
– Sur tous les côtés de la religion ! Affirma-t-elle avec dédain
– Tu ne veux pas d’un époux comme moi ?
Elle crache par terre, sur mon tapis persan que j’ai acheté à Dubaï. Beurk, sale en plus…
– Soubhan’Allah que Dieu m’en préserve !
– Dinala takk, goudi nga diall sama ganaw teud, ma fanane sa kaw ba fadiar ! Souba diot, ngay topu samay ndiguel, dima dawal Safa ak Marwa, dima soukal, dima ramal tekk ci dima wowei sangue-bi ! Mane maye doni sa kilifeu moulay nekh moulaye nakhari ! (Je vais t’épouser, tu partageras mon lit la nuit et je serai sur toi jusqu’à l’aube. Le lendemain tu seras sous mes ordres, tu feras tout ce que je te demanderai et tu m’appelleras mon roi ! Je serai ton maître que tu le veuilles où non !)
Je la laisse planter dans le salon avant d’aller me renseigner sur sa famille. Personne ne défit Cheikh Ahmad Tidiane Bathily. Elle sera ma quatrième épouse !
Waouh mai cheikh nitt là