Merveilles de Femme

Histoires africaines

A bout de souffle - Tome 1

ABS1 Partie 02

Madina Laliyah Aïdara

Quel parfait idiot mon patron ! Non mais un vrai imbécile ce mec !
Il va m’épouser moi Madina Aïdara karara l’unique enfant de son père, mouni mane lay takk ? (Il dit qu’il va m’épouser ?) Plutôt mourir !

Je range à la hâte mon petit sac avant de quitter la maison sans l’informer. Je passe voir la gouvernante pour qu’elle me paye les 18 jours que j’ai travaillés. Elle me donne 40.000 Fcfa et je sors définitivement de cette maison souillée par ce crétin qui me sert de patron.

Une heure après j’étais déjà arrivée dans notre quartier à Arafat. Je jette mon sac sur le matelas posé par terre et m’assois sur le banc à côté…

– Mais ? Demanda Léna ma cousine avec qui je partage la chambre

– J’ai arrêté !

– Mais pourquoi ?

– Cet imbécile qui a osé me traiter de menteuse et de cafteuse !

– Quel imbécile ?

– Mon patron ! Sa femme l’a surpris avec une autre et il a osé m’accuser !

– Mais comment ça, sa femme l’a surpris avec une autre ?

– C’est ce qui s’est passé et ce n’est pas mon problème. Le gars m’a accusée d’avoir prévenue sa femme et après il jure qu’il va m’épouser ! Tu te rends compte ?

– Pourquoi il a juré qu’il va t’épouser ?

– Je l’ai traité d’homme infidèle et un adultère. Il m’a demandé si je voulais un époux comme lui je lui ai dit que non que je ne voulais pas d’un mari pécheur comme lui et que je méritais mieux, il a juré qu’il sera mon mari ! On verra, on verra ! Bilaye bakk na ndiakk ! (Il a touché là où il ne fallait pas !)

– Il sera ton mari ! Lâcha Léna

– Quoi ?!

– Cet homme infidèle, adultère et menteur sera ton mari !

– Plutôt crever !

– Alors tu vas crever ma chère parce que tu vas devenir sa femme ! Madina gorr kenn douko torokhal, noumou meuneu def pour amla dinako def ! (Madina on n’humilie jamais un homme, il fera tout son possible pour t’avoir !) fallait pas l’humilier de cette manière, tu as insulté son égo. Dina la takk déh ! (Il va t’épouser !)

– Impossible à moins qu’on me force à me marier avec lui et ça c’est encore impossible !

– Je t’ai dit ce que j’en pense alors attends-toi aux conséquences ! Tu n’avais pas à le juger Madina. Maintenant que vas-tu faire ?

– Ne t’inquiète pas. Je vais aller chercher du travail comme ça…

– Ton patron, il fait quoi dans la vie ?

– Je ne sais pas, je n’ai pas cherché et je n’ai pas demandé. En tout cas je sais qu’il est riche sinon rien de plus…

– C’est quoi son nom de famille ? Demanda-t-elle avec une voix assez aiguë

– Bathily… Cheikh Tidiane Bathily !

– Cheikh Tidiane Bathily le milliardaire ? Tu travaillais chez lui et tu ne m’as rien dit ?

– Comme si mon travail t’intéressait Léna !

– Oui mais cet homme est plein aux as ! Il est extrêmement riche et tellement beau ! Toutes les filles de Dakar lui courent après et d’ailleurs je me demande ce qu’il te trouve ? Dit-elle moqueuse

– Parce que je suis une bonne ? Moi au moins je gagne ma vie honnêtement pas comme certaine ! 

– Ah oui ? Je croyais que tu ne juges pas les gens ?

– Je ne fais que répondre à tes piques, chère amie !

– Ce n’est pas des piques mais la réalité !

– Quelle réalité ? Dis-moi c’est quoi la différence entre femme de ménage et secrétaire ? C’est un travail comme les autres ma chère ! Tu veux que je sois mbaraneuse (collectionneuse d’hommes) comme toi ? Non mon honneur et mon éducation ne me le permettent pas ! Jamais je ne tromperai Lamine parce que tout simplement il n’est pas aussi friqué que tes nombreux copains !

– Mes nombreux copains eux au moins payent mes études et me permettent de vivre aisément sans être contrainte d’être boniche ! Je t’ai dit de quitter Lamine, il ne peut même pas te payer un slip. Il aurait pu au moins te payer tes études au lieu de te fatiguer avec des « je t’aime  » à n’en plus finir. Qui peut survivre avec des  » Je t’aime  » ? Pas moi en tout !

– Même s’il me le proposait, je ne l’aurai pas accepté ! J’ai mes principes moi…

– Au diable tes principes ! Continues rek tu seras prête de quitter ce travail…

– Soit ! Mais je n’accepterai jamais d’être dépendante de personne !

– Et comment tu vas faire pour trouver du travail maintenant ?

– Je vais appeler Ibou, il va me chercher un autre travail. Et toi arrêtes de donner mon numéro à tes gars-là… un certain Papis n’arrêtait pas de me harceler hier !

– Depuis qu’il a vu ta photo sur mon téléphone, il n’a plus la paix. Il veut te connaître.

– Ne m’amènes surtout pas de problèmes avec Lamine, tu sais comment il est jaloux.

– Nanou may diam ! (Qu’il nous foute la paix ) S’il n’a pas de quoi sucrer une tasse de café, qu’il aille voir ailleurs !

– Si on continue cette discussion on va finir par nous disputer. Je vais chercher du travail avant que Fatou Ndiaye Indo m’appelle.

– Je te plains ma chérie, vraiment t’as pas de chance !

– Je ne te le fais pas dire ! Figures-toi qu’elle m’a appelée hier et m’a demandée de lui envoyer 10.000 Fcfa parce qu’elle était à sec !

– Et tu lui as envoyé ?

-Évidemment que non ! Je lui ai dit que je n’avais rien sur moi. Elle m’a encore traitée de tous les noms d’oiseaux avant de me raccrocher au nez

– C’est pour cela que je te dis de quitter Lamine. Un mbarane t’aurait aidé à accomplir ton devoir de fille unique. Ta mère n’a que toi pour, alors c’est normale qu’elle te demande de l’argent…

– Oui c’est vrai ! Mais pas tous les jours aussi. Elle sait très bien que je n’ai pas un salaire de 600.000Frcfa alors elle devrait limiter ses dépenses. J’aurai aimé lui offrir tout ce qu’elle désir mais actuellement je n’ai que 70.000Frcfa le mois et les 50.000Fcfa lui reviennent. Elle ne voit pas tous les sacrifices que je fais pour elle.

– Tei nga dougou ci mbarane gui doxna déh ! (Le fait de sortir avec plusieurs mecs marchent) c’est le seule travail que tu peux avoir vu que tu n’as que le BFEM comme diplôme alors…

– Alors rien ! Si je vous écoute ma mère et toi, je vais finir par me prostituer et je sais parfaitement que s’il m’arrivait à vendre mon corps pour quelques sous ma mère ne me demandera pas l’origine de ces sous au contraire elle en sera ravi !

– Eh bien ma chérie, on y peut rien. Nous sommes dans un monde où seul l’argent à de l’importance et non comment on le gagne !

– Eh bien aussi ma chérie, donc ce monde n’est pas fait pour moi ! Bon je vais appeler Ibou pour qu’il me trouve du travail.

Je sors achèter du Seddo puis je compose le numéro de Ibou et par chance y a une dame qui cherche une bonne à la cité Keur Gorgui. 
Je retourne dans notre chambre, pends mon sac à main usé et dis au revoir à Léna. 

Quelques minutes après j’étais déjà avec Ibou chez la dame en question madame Diop…

– Salamou ‘Aleykum Ibou comment tu vas ?

– Mme Diop sante Ya’Allah rek. Voilà la fille dont je t’ai parlé tout à l’heure. Ne t’inquiètes pas elle est sérieuse et travailleuse. Je la connais on habite le même quartier. Je vais vous laisser discuter du prix. Tu m’appelles après Madina ?

– D’accord incha’Allah.

– Ah Madina vous vous appelez ? Demanda la dame la voix douce

– Oui madame. Et vous ?

– Moi c’est Ramatoulaye Diop ! On va se tutoyer. Comme Ibou te l’a expliquée ma bonne qui a fait cinq ans dans cette maison doit partir, elle vient à peine de se marier et son mari a besoin d’elle, elle attend que je trouve une autre avant de partir. J’ai déjà une nounou qui s’occupe des enfants, toi tu vas te charger de faire le ménage et la cuisine en semaine, le week-end c’est moi qui gère. J’ai déjà une lingère. Il y a trois chambres en bas, un salon, le patio que tu vois là, la cuisine, la buanderie. C’est le gardien qui s’occupe de la cour arrière et l’entrée de la maison. En haut c’est la nounou qui gère la chambre des enfants, tu fais les toilettes visiteurs et le salon. C’est moi qui gère ma chambre…

– Donc tu sais qu’il y a beaucoup de travail ? Soulignai-je, pour qu’elle sache que le prix ne sera pas cadeau

– Pour ne pas faire long je te donne 100.000Fcfa le mois. Tu pourras descendre tous les samedis si tu veux.

Eh bien même chez le milliardaire là je n’avais pas 100.000 Fr faut dire aussi on était cinq et y avait moins de travail là-bas

– C’est généreux de votre part madame je voyais au moins 60.000 Frcfa à vrai dire…

Eh ma bouche là !

– C’est le salaire que mon mari a fixé pour les bonnes. Alors c’est bon ?

– Oui madame !

– Appelles-moi Tamara, Madina.

-Merci Tamara.

-Tu commences quand ?

– Demain matin et je descendrai tous les quinze jours si tu veux.

– Cela ne me pose aucun problème. Mais j’aurai besoin de ta carte d’identité et de savoir où tu habites. J’aurai aussi besoin de connaître un membre de ta famille, pas une amie mais un de tes parents s’il te plaît au cas où… ce n’est pas que je ne fais te pas confiance mais il est plus sûr d’avoir un contact d’un membre de votre famille.

-Ne t’inquiètes pas je connais bien la procédure. Je ne suis pas de Dakar, ma famille habite à Saint-Louis mais là j’ai une chambre à Arafat que je partage avec une cousine.

Elle me tend son téléphone et je compose le numéro de ma mère. Elle parle avec elle et ma badienne. Puis je l’attends dire à mère qu’elle me paye 100.000 FCFA le mois et elle va faire la fête je suppose…

– Bon Madina ta badienne m’a demandée de veiller sur toi et de ne pas te lâcher d’une semelle. Tu n’as pas le droit de faire entrer des hommes dans cette maison ni de sortir avec eux. Elle m’a même demandée de te garder ici tous les week-ends, dit-elle en riant

Ma badienne c’est la soeur de mon défunt père, ma deuxième maman et elle est tellement protectrice, plus que ma mère. Je l’adore badienne Sira.

– D’accord ça ne me pose aucun problème moi aussi.

– Bien alors. Je vais aller chercher mon mari pour te le présenter d’abord.

Elle sort et revient cinq minutes après avec un homme très beau main dans la main et un petit garçon de quatre ans

– Sangue-bi je te présente Madina, c’est elle qui va m’aider pour l’entretien de la maison. Madina voici mon kilifeu, dit-elle d’une voix mielleuse

Wayenn kii diongué na di, souma magué comme mom la beugeu mell. (Elle est très coquine, j’aimerai bien lui ressembler plus tard…)

– Tonton ça va ? Bégayai-je, timide

Il est sacrément beau mon patron. Pourquoi mon amoureux n’est pas aussi beau ? Tchiiiip l’amour l’a on ne comprend rien. Lamine n’est pas beau mais c’est lui que j’aime ndeysane…

– Bonsoir Madina, bienvenue chez toi, fit-il prenant la main de sa femme

– Merci. J’y vais ! A demain In Sha’Allah.

Je sors de la maison très contente d’avoir trouvée un travail aussi rapidement, sûrement la main de Dieu. Et puis ce salaire tellement généreux. Faut dire qu’au Sénégal les femmes de ménage ont en général 50.000Fcfa de salaire le mois et tout le monde sait que c’est insuffisant par apport aux heures de travail. De 08 heures à 18 heures pour certaines et de 06 heures à 23 heures pour d’autres pour un salaire de presque rien du tout. Pour avoir un peu d’économie nous sommes obligées de nous regrouper à dix dans une chambre sans électricité, je ne vous dis même pas le calvaire qu’on vit en période de canicule. Voilà un secteur à réglementer mais on dirait que l’état s’en fout de nous. Nous sommes malheureusement exploitées aux yeux de tous et pourtant personne n’en parle, c’est malheureux !

Je m’appelle Madina Lalya Aïdara, orpheline de père à mes 15 ans. Le jour où j’ai réussi mon brevet, c’est ce jour que j’ai perdu mon père. Un père exemplaire, qui sait dévouer jusqu’à son dernier souffle pour que sa famille ne manque de rien. Il est parti quelques minutes après l’annonce des résultats, il était malade mais il a tenue à m’accompagner jusqu’à mon centre.

Il tenait beaucoup à mes études et me voyait de très loin. J’étais douée mais j’ai dû arrêter parce que ma mère a estimé que je n’avais plus à traîner à l’école alors que je pouvais venir à Dakar trouver du travail comme l’a fait ma cousine Léna, ainsi lui envoyer de l’argent tous les fins de mois. Ma badienne à beau lui en dissuader mais elle a fini par gagner et j’ai rejoint Léna. Par contre j’ai préféré travailler comme femme de ménage que d’être « mbaraneuse » ! Ma mère n’arrêtait pas de se plaindre disant que les 10.000 Fcfa que je lui envoyais ne servaient à rien à part payer ses dettes. J’avais 16 ans, contrainte l’entretenir et pas le contraire. Elle a gâché mon rêve de devenir gynécologue – obstétricienne…

Elle aurait même préféré que je vende mon âme au diable pour la mettre dans bonne condition. Elle compte sur moi pour jouer à la grande dame. Si je n’avais pas ma badienne qui m’a aujourd’hui inculqué des valeurs nobles je serai depuis fort longtemps dehors à faire la rue pour ma mère !

Je l’aime c’est normal mais ma badienne est ma mère et je lui dois tout aujourd’hui…

Deux mois que je travaille chez les Diop. Tout va bien alhamdoullilah. 
Aujourd’hui ma patronne reçoit ses amis et je l’aide en cuisine. Au menu Dakhinou Saloum (plat sénégalais avec du riz et de l’arachide) c’est Tamara qui cuisine mais je l’assiste

Il est 13 heures quand les premiers invités arrivent, un très joli couple et quelques minutes après un autre couple.  J’aide ma patronne à les servir à boire

– C’est Madina, elle remplace mon ancienne femme de ménage Codou. Madina, voici Marianne et Aziz. Mon oncle Mansour et sa femme Eva. Eux ils peuvent entrer quand je ne suis pas là et tu t’occupes bien d’eux, d’accord ?

– Oui Tamara !

Quelques minutes après, les dames envahissent la cuisine laissant les hommes dans le salon

– Madina tu es mariée ? Questionna Marianne

– Tu recommences Marianne ? Elle est encore jeune et à tout l’avenir devant elle alors…

– Je ne te cause pas Tamara ! Madina ? Fît-elle sérieuse

– Je crois qu’elle vous a déjà répondu ? Répondis-je en souriant

– Évidemment ! Tu es très belle Madina Ma Sha’Allah. Je vais te trouver un bon mari

– J’ai déjà un copain et je l’aime beaucoup

– Eh bien, en voilà une qui ne se laisse pas faire comme sa patronne ! D’accord ma chérie mais fais quand même attention et surtout fais le bon choix…

– In Sha’Allah. Merci quand même

– Mais je t’en prie ma chérie !

– Tamara ta robe est sublime, elle est de qui ?

– Salma me l’a livrée la semaine dernière avec deux brodés Autriche très élégants.

– Cette femme est une perle Tamara. Figures-toi que je lui avais commandé une robe de soirée, non seulement elle me l’a livrée avant le délai mais avec des pots d’encens royal qui sentent tellement bon…

– Hiii c’est tout Salma. Elle est un ange…

– Attends je vais voir si elle est libre qu’elle vienne prendre le thé avec Rachid, dit ma patronne

– Vous êtes au courant que son cousin Cheikh Tidiane Bathily a encore divorcé ?

Mon coeur lâche un battement fort…

– Encore ?

– Je te jure… Il est passé à la maison hier et à demander à Aziz de l’accompagner à Saint-Louis pour demander la main de sa copine à sa famille ?

Heureusement, j’ai cru qu’il allait mettre ses menaces en exécutions…

– Aussi vite ? Demanda Eva

– Il ne perd pas de temps lui…

Le soir après le départ des invités, j’ai demandé à Tamara de me laisser sortir pour deux heures. En fait j’avais rendez-vous avec Lamine Mbengue mon copain, nous nous sommes retrouvés dans un Fast-food et à ma grande surprise il m’a demandé de l’épouser et j’ai accepté. Ce n’était pas comme dans les films à l’eau de rose mais tout ce que j’appréciais, simple et naturel.

– Mon coeur comme tu sais je n’ai pas des milliards mais j’ai assez qui nous permettra de vivre sans tendre la main. J’ai déjà pris un studio pas très loin de mon lieu de travail. Je veux que tu ne manques de rien amour, je veux combler tes moindres désirs si Dieu le veut… je veux que tu ne manques de rien, dit-il très sincère

– Je sais mon coeur ! Je me contenterai de ce que tu me donneras mais j’aurai quand même besoin d’un petit travail pour aider ma mère, tu sais qu’elle n’a que moi…

– Je sais et j’en ai déjà parlé à un ami qui vient d’ouvrir une supérette. Il cherche une gérante, il te formera les dix premiers jours après tu pourras facilement gérer la supérette.

– Oh mon coeur, tu as déjà tout prévu…

– Je voulais te faire une surprise mais j’avais besoin de ton consentement avant de demander à mes émissaires de passer chez toi

– Ils iront quand ?

– Demain ou après – demain, le temps pour mon oncle de prévenir mon père et mes autres oncles 

– D’accord je te demande de me donner deux à trois semaines pour que ma patronne puisse trouver une autre remplaçante mais je descendrai tous les week-ends si tu veux ?

– Un mois presque c’est trop bébé mais d’accord…

– Merci mon coeur, ma patronne est trop gentille je ne peux pas la laisser sans bonne

– Je sais mon coeur ne t’inquiète pas…

Le lendemain alors que je ne m’y attendais pas du tout. Mon oncle m’appelle pour me demander si c’est moi qui ai envoyé la famille de mon copain de venir demander ma main et j’ai confirmé puis ma mère a demandé à ma patronne si je pouvais me mettre sur son lit le temps de sceller le mariage, qu’elle nous informera après.

Tamara me demande d’aller faire mes ablutions dans sa salle de bain. À ma sortie, elle me fait porter une robe en Bazin blanche, elle me donne un voile de la même couleur, un chapelet et un bonbon qu’elle met dans ma bouche. Puis elle me demande de mettre au milieu de son lit

– Restes sage et fais des zikr avec ton chapelet, ajouta-t-elle avant de se mettre à côté de me et me prends en photo

Quelques minutes après on nous informe que le mariage est déjà scellé et j’envoie un message à mon amour de mari pour le féliciter en premier…

Hello vous m’avez manqué, j’espère que vous allez bien ?

Voilà votre deuxième partie alors donnez-moi vos avis je sais que vous vous n’attendiez pas à ça ….

On se donne rendez-vous Lundi incha’Allah, je n’ai pas eu le temps d’écrire j’étais un peu souffrante mais je vais beaucoup mieux now et on pourra commencer les trois parties en semaine. On ne va pas traîner vous verrez vous même…

Bisous

Une réflexion sur “ABS1 Partie 02

  • mayeta ASSIMA

    Maiiis, Nana j’espère que ce n’est pas une blague de nous remettre la partie 2 du le tome1 de About de souffle?

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